Ils étaient nombreux les amis, pour entourer la famille et pour rendre un dernier hommage au plus breton des béarnais, au plus béarnais des bretons. Le gwenadu sur son cercueil et le son de la cornemuse à l'issue de la cérémonie étaient là pour rappeler que
Jean Yves Le Bonnec, enraciné en Béarn, n'avait pas oublié sa mère patrie.
Ils étaient nombreux, ceux qui se rappelaient la jovialité de Jean Yves Le Bonnec et son engagement dans les associations. Le cuistot arrivé en 1973 pour prendre les commandes de la cuisine de la maison de retraite ne quittera plus Sauveterre, que pour rejoindre le "Baradoz Breitz" le paradis breton, en ce jour de Noël.
A 59 ans, il laissera une trace que peu de sauveterriens pure souche pourront oublier. A travers le premier sauveterrien, c'est l'hommage unanime de toute une commune et au delà, qui a été rendu à cet homme se voulant discret mais qui était toujours là, dans la bonne humeur, pour préparer un repas, pour porter le nom de Sauveterre lors de la foire de la blonde, ou pour emporter le titre de champion de la Pipéradère.
Kenavo Jean Yves, adichats amic, que le beau soleil d'hiver qui brillait au sortir de la cérémonie, t'acompagne sur le chemin de saint Jacques que tu avais emprunté à l'heure de ta retraite et que tout le monde aurait voulu plus long.
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