Le maïs part-il en purée
La Coordination rurale communique :
Après l'immobilité du marché au cadran de Plérin de lundi, l'ONEP (syndicat spécialisé de la Coordination Rurale) en appelle aux abatteurs pour qu'ils ajustent au plus vite le prix du porc à la production.
Il manque encore 15 à 20 cts d'euros du kg pour que les éleveurs retrouvent des trésoreries positives. Si actuellement, le prix des céréales fait remonter celui des aliments (principal poste du coût de production), il ne fait que retrouver son niveau de certaines années précédentes.
Les marges des producteurs sont négatives depuis 3 ans et demi : il est plus que temps que cela cesse ! Ils en ont assez de servir de variable d'ajustement alors que pendant ce temps les industries agro-alimentaires tout comme les GMS, se portent plus que bien.
Rappelons que, toutes productions confondues, la part du produit agricole ne représente que 3 à 4 % du panier de la ménagère. Mieux payer les agriculteurs n'aura donc qu'une incidence minime sur les prix à la consommation.
Il y a péril en la demeure. Si la situation de crise perdure, 1/3 des producteurs vont disparaître de manière irréversible à plus ou moins brève échéance.
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