Tartas 14 Sauveterre 9PST : 1 essai (5e) Peyresblanques; 3 pénalités (15e, 31e, 53e), Barbieri
USS : 3 pénalités (11e, 26e, 82e), Inchauspé
cartons jaunes : Barneix (45e); Teua (72e)
carton blanc : Raphaël Lombard (64e)
On n'a pas reconnu les Tarusates, impressionnants au match aller, qui sont apparus chez eux empruntés, maladroits et manquant de tranchant.
Dès la 5 e minute pourtant, à la suite d'une touche, Mathieu Peyreblanques, le 1/2 de mêlée landais, mystifie la défense béarnaise pour un essai massue au pied des barres. 5 à 0. Sur pénalité pour une charge irrégulière du 8 Maltempi envers Athimon, les visiteurs reviennent à 3 à 5. Ils se font sanctionner à leur tour sur une cocotte amorcée par les locaux. 8 à 3. Contre toute attente ce sont les Sauveterriens qui se font entreprenants. Mais une tentative de drop d'Inchauspé est contrée et on sent le vent du boulet au ras des bérets béarnais. Puis sur une reprise d'un coup de pied à suivre, Laplace Claverie se montre dangereux. Avant la mi-temps, une pénalité de chaque côté porte le score à 11 à 6.
La deuxième période sera elle aussi assez indigente au niveau du jeu et de nombreuses pénalités viendront encore hacher la rencontre. Sur l'une d'entre elles, Barbieri l'ouvreur des bleus, porte l'avance à 14 à 6. Il renvoie par de longs dégagements les Béarnais dans leur camp. Le centre Hourmilougué est bien prêt de percer en force le rideau défensif tarusate. A 15 minutes de la fin du temps réglementaire, ses équipiers déploient une belle attaque jusqu'à l'aile d'Arnaud Grossemy. Les bleus se font très pressants et le vaillant capitaine Sylvain Hourcade est relevé très momentanément de ses fonctions par un uppercut landais. Sur une ultime pénalité aux 25 mètres, les Sauveterriens accrochent le bonus défensif à la dernière seconde d'un match décevant. "C'est mieux que rien! se console Yves Salles l'entraîneur des avants. Et surtout dans nos deux derniers matches face aux leaders, on prouve qu'on tient la route..."
Réserves : P.S. Tartas 27 - Sauveterre 7
Reportage JP TUYALibellés : Sauveterre, sports