Colère au village


Le maire et les habitants du quartier ne décolèrent pas car une fois de plus il a fallu prendre pelle et pioche pour dévier le cours de l'inondation mais sans pouvoir empêcher l'eau de pénétrer dans les maisons.
Lorsqu'en 1969, le ruisseau Lapeyrère a carrément été créé pour pallier aux inondations de nombreuses maisons du centre du village, tout le monde pensait le danger écarté.
Mais depuis maintenant 10 ans, ce sont les habitants du quartier du château Canton qui tremblent chaque fois qu'il pleut trop, et rares ont été les années où ils ont été épargnés, problème d'autant plus ennuyeux que ce sont des personnes âgées qui vivent là.
En effet il s'est avéré que le busage était trop petit et le ruisseau déborde.
Après accord des propriétaires des terrains traversés, la municipalité souhaitait agrandir le lit, mais là, c'est la DDA qui n'est pas favorable au projet, craignant des troubles pour l'environnement. En effet ce ruisseau est un affluent du gave d'Oloron et Natura 2000 oblige, on ne peut rien faire. Quand on pense à l'importante différence de niveau entre le village et le gave tout proche on suppose qu'une évacuation rapide serait tout à fait réalisable.
C'est dire le mécontentement des riverains et de leurs enfants accourus prêter main forte à la famille. Ils espèrent ardemment qu'une solution va être trouvée par les services de l'état car grande est leur colère

Denise Saint-Pé, conseillère générale, manifeste aussi son "ras le bol" face à l'inertie des services concernés et va en appeler au préfet.

Dans le canton, les sapeurs pompiers ont effectué une quinzaine d'interventions, à Osserain, à Barraute-Camu et notamment à Orriule où l'eau a pénétré de plus d'un mètre dans la maison de Jean Michel Delort, l'une des rares se trouvant dans un creux de cette commune pourtant située sur les collines.

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