Reportage photo signé Philippe Erault
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A l'appel de la FNACA Béarn et Soule, le comité Salies-Sauveterre a célébré le 46 eme anniversaire du cessez-le-feu en Algérie, au monument aux morts de la place Marcadieu, à Bellocq.
Le président Sarrailh a accueilli et salué Georges Domercq, maire de Bellocq, les conseillers généraux Denise Saint-Pé et Claude Serres-Cousiné, l'association des anciens combattants de Puyoô, Bellocq et Ramous . Satisfait de voir de plus en plus de monde devant ces lieux de souvenirs, il a tenu a rappeler que "3600 comités se rassemblent aujourd'hui en France pour commémorer ce 19 mars journée du souvenir et du respect pour nos trente mille morts. La FNACA reste fidèle à cette date incontournable mais jamais officialisée, elle continuera a démontrer son attachement a cette journée du 19 mars seule date historique".
Ont été décorés Adrien Loustau de la médaille de la reconnaissance de la nation, Jean Lavie Cambot et Antoine Da Silva de la croix de combattant.
Les trois décorés, de gauche à droite, Jean Lavie-Cambot, Antoine Da Silva, Adrien Loustau.
Paul Roth a offert le livre de mémoire
En marge de la cérémonie du 19 mars et afin d'honorer la mémoire des soldats des Pyrénées Atlantiques tués pendant la guerre d'Algérie, Paul Roth ancien combattant d'Algérie a offert à la bibliothèque communale de Bellocq un magnifique livre d'histoire, "Mémoires d'une guerre Algérie Tunisie Maroc 1952-1962" dans lequel sont recensés les 241 tués du département.
C'est la gorge barrée par l'émotion que cet ancien combattant a expliqué avoir retrouvé dans cet ouvrage le souvenir d'un ami tué à ses côtés le 27 novembre 1956. "J'ai porté son cercueil lors de la cérémonie militaire à la chapelle de Maison Blanche. Je l'ai, ensuite, déposé dans un bâtiment en attendant qu'il soit rapatrié. Lorsque j'ai vu le nombre de cercueils alignés j'ai compris que c'était la guerre" explique Paul encore marqué par cette tranche de vie.
Un bel ouvrage qui pourra être consulté par tous afin de ne pas oublier le destin tragique des 241 jeunes disparus dans ce conflit resté longtemps connu comme étant "la guerre sans nom".
Libellés : Salies, Sauveterre
