Ce 2ème salon des Arts Contemporains occupait ce week end le Pavillon Saleys dans son intégralité :
Sans ses tivolis blancs si harmonieux, si élégants de l'an dernier, un peu regrettés hier et avant hier.

L'absence de quelques antiquaires, n'a pas empêché la venue des visiteurs fort nombreux surtout en ce week-end pascal (froid et pluvieux).
"On parle de 500 à 700 personnes" rien que pour la journée de dimanche.

Outre la curiosité et l'intérêt portés à cette manifestation, les ventes des oeuvres pour les Artistes exposant certes gratuitement, ont-elles été nombreuses ?

Un pourcentage normal et raisonnable sur les ventes était prévu au profit des Organisateurs de ce Salon.

Autour du bar dans la Rotonde, des tables joliment dressées invitaient à la consommation.
Et aux papotages aussi.

Pour ma part, ce que j'aime dans l'art contemporain est l'occasion donnée de découvrir ce qui se fait de nouveau, de voir un peu de fraîcheur, de saisir l'habileté des Artistes d'ici et d'ailleurs, de sentir leurs aspirations bref prendre l'air du temps.

Le corps humain sous toutes ses formes comme à l'accoutumée préoccupe toujours.
Avec ses formes, ses expressions, sa beauté et ses angoisses aussi.

De l'aquarelle, à la photographie en passant par la sculpture en métal, en argile, en porcelaine, en marbre; des tableaux à l'huile, à l'acrylique ... ou encore des répliques de poupées japonaises,... j'en oublie certes... il était difficile de ne pas apprécier.

Pour ma part, j'ai opté pour une petite aquarelle de l'artiste burkinabé Harouna.
Son encadrement original a compté aussi.

Il est vrai qu'il y avait du favoritisme dans l'air : j'eus le bonheur et l'occasion en décembre dernier de le voir travailler dans son HANGAR 11, l'atelier qu'il partage avec d'autres Artistes à Ouagadougou.

Comme quoi, pour apprécier, il faut connaître aussi l'Artiste; en plus d'avoir le coup de foudre pour son oeuvre.

D'où l'intérêt de leur parler. Ils sont présents sur leur stand pour cela.
La timidité ou l'ignorance bloque un peu.
Mais on a tout à gagner à se forcer et prendre sur soi.

Donc, c'est promis, juré, l'an prochain vous revenez ?

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