Pourquoi, se demandent certains habitants ?


Ces derniers temps des arbres ont été abattus en ville, amenant des questionnements chez certains habitants.

Dans l’Allée des Soupirs, les anciens se souviennent que jusque dans les années 70, cette rue était bordée de magnifiques marronniers. Dans cette rue peu fréquentée, les mamans promenaient leurs poussettes s’arrêtant pour discuter entre elles sur les bancs, l’automne venu les enfants des écoles y allaient ramasser feuilles et marrons pour la traditionnelle leçon de choses. Mais leurs racines mettant à mal les habitations voisines, il a fallu les remplacer et on a planté des liquidambars. Malheureusement, ceux-ci, mutilés par des élagages d’EDF, sont devenus très fragiles. Ce sont eux qui ont été enlevés. Le maire Jean Labour nous a confié : « Avec le vent des branches cassaient et tombaient chez les riverains. La circulation sur les trottoirs devenait très compliquée voire dangereuse. Mais, plus problématique, les racines de ces arbres obstruaient le réseau d’eaux pluviales gênant l’écoulement et risquant de provoquer des inondations si un gros orage venait à s’abattre sur la cité. Cela n’arrive pas qu’aux autres ! Quant à celui qui se trouvait sur l’esplanade de la mairie, il était devenu disgracieux et compte tenu de sa hauteur, il pouvait être dangereux pour les habitations voisines »

Cet été déjà, avaient disparu, les platanes de la place de l’église. Renseignements pris, il s’avère que deux des quatre platanes de la place de l’Eglise gênaient considérablement l’utilisation de la grue pour la réédification des remparts. De plus ces arbres mutilés devenaient creux au fil des ans et par conséquent dangereux. De grosses branches pourries menaçaient de tomber, les racines poussaient aussi le muret situé entre les remparts et la croix de fer. Le conseil municipal a décidé de les abattre tous les quatre pour garder une unité.

Faut-il les remplacer ? Pour l’instant, les avis sont partagés. Certaines personnes interrogées, pensent qu’il faudrait en replanter et souhaiteraient même que la place des Salières en compte davantage. D’autres trouvent que « la perspective y a gagné, et que ce soit de l’ile pour admirer les monuments ou de la place pour voir la chaîne des Pyrénées, c’est beaucoup mieux ainsi ». De toute façon, la mairie suivra les préconisations du comité de pilotage constitué entre autre de l’Office National des Forêts, la DIREN, le Conseil général, le bureau d’études BIOTOPE qui étudie l’aménagement de l’île de la Glère et de son pourtour.

Comme le dit Jean Labour, de la discussion jaillit la lumière !